Investir dans la pierre papier : bonne ou mauvaise idée ?

Investir dans la « pierre papier»

 

 

Investir dans l’immobilier avec un capital de départ relativement bas (quelques milliers, voire quelques centaines d’euros), c’est possible grâce aux SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). Couramment appelé « pierre papier », ce type d’investissement constitue une alternative intéressante aux produits d’épargne classiques et peut offrir de bons rendements, à condition de bien choisir sa SCPI.

 

Qu’est-ce que l’investissement « pierre papier » ?

 

Le fonctionnement d’un investissement en pierre papier est basé sur le principe de la communauté. Le gérant d’une SCPI rassemble plusieurs investisseurs individuels et collecte leur épargne grâce à laquelle il achète et gère des biens immobiliers. Par exemple de grands immeubles de bureaux, des centres commerciaux, des locaux de santé, des emplacements pour boutiques etc. Lorsqu’une SCPI investit dans l’immobilier alors les biens appartiennent à la communauté d’investisseurs et chaque membre perçoit alors des loyers correspondant à ses parts.

 

Pour limiter le risque d’impayés, les SCPI acquièrent de multiples biens à divers endroits géographiques, avec des types de locataires volontairement variés. En cas d’impayés, la perte est alors diluée dans la communauté des investisseurs qui parviennent tout de même à toucher un loyer, ce qui ne serait pas possible pour un propriétaire direct qui ne touche aucun revenu si son locataire ne paie pas. Le risque est dilué et mutualisé.

 

Pourquoi investir dans la pierre papier ?

 

Se lancer dans l’investissement en pierre papier peut être un moyen intéressant de diversifier son patrimoine et d’obtenir des rendements. L’avantage principal est que les SCPI permettent aux particuliers d’investir dans l’immobilier avec une faible mise de départ (dès 200 €). En ces temps de crise économique, l’achat de parts de SCPI se présente comme une véritable valeur refuge, d’autant plus que les taux de rendement sont forts par rapport aux autres produits d’épargne, de l’ordre de 5 %.

 

La pierre papier présente également l’avantage d’exempter l’investisseur de toutes les contraintes liées à la gestion d’un bien immobilier. En effet, l’investisseur individuel n’a pas besoin de passer par un notaire, de gérer ses locataires et d’entretenir son bien. La société qui gère la SCPI s’occupe de tout. La sélection des immeubles, la recherche de locataires, la perception des loyers, la gestion des entrées et des sorties, les travaux de valorisation sont entièrement pris en charge par les gestionnaires. Les investisseurs n’ayant simplement qu’à percevoir puis à déclarer leurs revenus générés par cette activité.

 

Ce type de placement comporte toutefois quelques contraintes qu’il faut avoir en tête avant de se lancer. Les frais de souscription sont à prendre en compte et sont souvent supérieurs à 10% du loyer perçu. Les loyers sont généralement reversés aux investisseurs tous les trimestres et il ne faut pas s’attendre à une véritable rentabilité avant au moins 3 ans, voire plus. Il s’agit donc d’un investissement sur le long terme, dont le capital n’est jamais garanti et peut à tout moment changer en fonction de la conjoncture économique.

Ces dernières années, le marché des SCPI est en plein essor et a généré en 2016 un rendement moyen de 4,63%.

Pour aller plus loin :

www.reim.bnpparibas.fr/6-raisons-dinvestir-dans-la-pierre-papier-0

leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p2_1413128/pourquoi-et-comment-bien-investir-dans-la-pierre-papier



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